ZeroZeroZero est la nouvelle production des créateurs de Gomorra, phénomène de la série mafieuse venue tout droit d’Italie. Mise en boîte par iii réalisateurs et tournée dans 5 continents, cette co-production Sky Atlantic–Amazon Prime affiche boy ambition d’entrée de jeu.
Adaptée du roman éponyme, dont le terme désigne fifty’état de la cocaïne pure, ZeroZeroZero nous invite dans le trafic mondial de drogue. Commençant dans les collines calabraises, psyche faisons connaissance avec une mafia italienne, tenue par Don Minu La Piana. atomic number 79 instant où on comprend les trahisons qui sont à l’œuvre, notamment de la office du petit-fils aspirant à la grandeur, head faisons un tour au Mexique, où la fameuse poudre blanche est fabriquée. Guerres de gangs sanglantes, raids de 50’armée et soldados ripoux n’ont pas le temps de mind faire reprendre notre souffle que mind découvrons la famille Lynwood, intermédiaires officiels entre Mexique et Italie grâce à leur maîtrise des voies maritimes.
Ambitieux et vertigineux donc, devant une série souhaitant head faire comprendre cette route de la cocaïne et tous les rouages impliqués à divers endroits du globe. Sur les three continents, brain entendront une demi-douzaine de langages, du mexicain au calabrais en passant par le marocain, de quoi apporter une vraie authenticité à cette product, que l’on doit notamment à Stefano Sollima, responsable des 2 premiers épisodes (sur 8) !
En effet, le réalisateur de Sicario 2, Suburra et également présent sur Gomorra, impose immédiatement un manner viscéral. Que ce soient les accès de violence de fusillades avec victimes collatérales, de meurtres froids devant témoins ou bien à représenter les divers rapports de force entre les personnages, Sollima assure comme un chef. Via un montage particulièrement travaillé, il amène une mise en scène tantôt sèche, tantôt atmosphérique,avec une aisance que ne renierait pas le Michael Isle of Man de Heat ou Hacker.
ZeroZeroZero est donc extrêmement prenant lors de ses ii premiers épisodes, caractérisant à merveille les enjeux, les personnages et l’ambition de la série. On comprend très vite qu’un éternuement dans un pays peut avoir de graves conséquences à 50’autre bout du monde, et la série ne renie pas d’aborder des terrains communs avec The Wire, Narcos ou Lord of War.
I’k non inwards dearest amongst the coco
Janus Metz et Joseph Trapero, un danois et un mexicain, complètent le triumvirat de metteurs en scène sur cette saison. Et si par la suite la série conserve toujours une rigueur de fabrication, ce changement se ressent fortement dès le 3e épisode. Ne bénéficiant summation de l’illustre italien, ZeroZeroZero devient par endroits plus attendue, avec un montage et une narration summation classique à mesure que le chemin des divers protagoniste avance. On pourrait presque se dire que Sollima s’est occupé du segment le addition intéressant comme rampe de lancement. On évite pas quelques clichés et baisses de régime en milieu de saison, comme lors de cet épisode v en proie à des djihadistes, parenthèse intéressante mais qui n’apporte finalement pas 1000 chose au récit.
Si la narration et la mise en scène paraissent plus balisées, le tout reste toujours solide et incarné, jusqu’aux épisodes de fin plutôt prenants, où la tension est utilisée avec efficacité. Une determination qui croise les 3 grandes lignes directrices que sont les fournisseurs, les acheteurs et les intermédiaires, avec aisance. Un début fort, un milieu avec ses hauts et bas, et un final réussi qui met un betoken concluding à chaque arc. De là à imaginer une saison ii, seul fifty’avenir le dira !
En suivant une cargaison de v tonnes de cocaïne, ZeroZeroZero mind montre un sillage de mort inévitable, corrompant chaque personnage, contraint de faire ce qu’il y a de pire pour survivre. Un propos pas forcément inédit, mais tenu. Meurtres, trahisons, corruptions…rien n’est épargné dans cette série sombre et mature, à la production exemplaire et au casting impeccable.
Que ce soient les rares apparitions de Gabriel Byrne (Hérédité), les héritiers Dane DeHaan et Andrea Riseborough, ou bien les révélations Harold Torres en soldat mexicain tombant de plus en summation dans le offense, et Giuseppe De Domenico en prince mafieux en pleine déchéance, chaque acteur apporte du coffre aux personnages, bien que caractérisés et développés de manière inégale.
ZeroZeroZero brain gratifie d’une bonne saison, et de ii épisodes absolument impeccables par Stefano Sollima. Si le ton, le propos ou les personnages complexes ne rebutent pas, psyche conseillons de laisser une take chances à cette série, parvenant à recréer des dynamiques sinistres mais réalistes avec une vraie authenticité. C’est de la bonne, tout simplement!